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LA TETE DANS LES ETOILES

23 février 2019

Mizar (Zeta Ursae Majoris) et Alcor

alcor et mizar

Mizar (Zeta Ursae Majoris) 

Mizar et Alcor, la première étoile, de magnitude apparente 2,23 et magnitude absolue 0,33 (60 fois le Soleil) se situe à 78 années-lumière, la seconde 1/4 années-lumière plus loin selon certaines sources et à un peu plus de 1,1 Années-lumiere selon d'autres. Toutes deux sont des étoiles multiple, bien que leurs mouvement propres montrent qu'elles se déplacent ensemble, on ne sait toujours pas si elles forment un vrai système binaire, et non une binaire optique comme on le pense actuellement.

Son nom signifiant "la ceinture" en arabe. On l'associe souvent à Alcor, considérée comme son étoile double

Mizar fait partie du courant d'étoiles de la Grande Ourse, un groupe d'étoiles distant d'environ quatre-vingt années-lumière qui se déplacent de concert dans l'espace.(avec Mérak, Mégrez, Alioth, et Phecda).

Mizar (sans Alcor) est un système stellaire complexe de quatre étoiles : deux couples d'étoiles (l'un orbitant en vingt jours et demi, l'autre en cent-quatre-vingts jours) tournent l'un autour de l'autre. Le système en son entier contiendrait six étoiles.

C'est aussi la première étoile double découverte par observation au Telescope.

You can help us 

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23 février 2019

Alioth (Epsilon Ursae Majoris)

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Alioth (Epsilon Ursae Majoris) est une géante de type K2, de magnitude apparente 1,81 et une magnitude absolue de -0,22.

Alioth, Signifie "l'épaisse" en arabe.

Elle est située à 82 années-lumière.

Sa magnitude absolue de -1,08, correspond à l'éclat de 230 soleils.

Alioth fait partie du courant d'étoiles de la Grande Ourse, un groupe d'étoiles distant d'environ quatre-vingt années-lumière qui se déplacent de concert dans l'espace.(avec Mérak, Mégrez, Phecda, et Mizar).

C'est une étoile double, elles gravitent autour de leur centre de masse commun en 44 ans.

23 février 2019

Megrez (Delta Ursae Majoris)

megrez

Mégrez (Delta Ursae Majoris)  Cette étoile de magnitude absolue 1,33 est lumineuse comme 25 soleils, elle nous apparaît avec une magnitude de 3,32.

c'est une étoile triple.

Mégrez fait partie du courant d'étoiles de la Grande Ourse, un groupe d'étoiles distant d'environ quatre-vingt années-lumière qui se déplacent de concert dans l'espace.(avec Mérak, Phecda, Alioth, et Mizar).

Elle se trouve à 82 années-lumière.

C'est une étoile de Type A3.

Son nom Mégrez signifiant  "la racine de la queue" en arabe.

23 février 2019

Phecda (Gamma Ursae Majoris)

phecda

Phecda (Gamma Ursae Majoris) est de magnitude apparente 2,41. Sa magnitude absolue est de 0,36, soit une luminosité équivalente à celle de 60 soleils. Distance : 84 années-lumière.

Phecda fait partie du courant d'étoiles de la Grande Ourse, un groupe d'étoiles distant d'environ quatre-vingt années-lumière qui se déplacent de concert dans l'espace.(avec Mérak, Mégrez, Alioth, et Mizar).

Sur la photo ci-contre vous découvrez en bas à gauche M109 (Messier109) ou encore (NGC3992) une galaxie spirale située dans la constellation de la grande ourse proche de Phecda.

Son nom tiré de l'arabe Phekdad, signifiant "la cuisse".

23 février 2019

Mérak (Beta ursae Majoris)

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Mérak se trouve à 80 années-lumière du soleil, elle nous apparaît avec une magnitude de 2,34, elle est en fait de magnitude absolue 0,41. Elle est 69 fois plus lumineuse que le Soleil.

Mérak est deux fois plus grande que le Soleil. c'est une étoile chaude de classe A. 

Tirez une ligne imaginaire entre Mérak et sa voisine Dubhé, vous atteindrez dans le prolongement l'étoile polaire (Alpha Ursae Minoris).

Mérak fait partie du courant d'étoiles de la Grande Ourse, un groupe d'étoiles distant d'environ quatre-vingt années-lumière qui se déplacent de concert dans l'espace. (avec Phecda, Mégrez, Alioth, et Mizar).

Son nom signifie, "le flanc" en arabe.

 

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23 février 2019

Dubhé (Alpha Ursae Majoris)

Dubhe

Dubhé est, avec une magnitude apparente de 1,76, l'étoile la plus brillante de la constellation. sa magnitude absolue est de -0,21 et correspond à l'éclat de 100 soleils. Distance : 82 années-lumière.

C'est une super géante orange, son nom raccourci de l'arabe Httahr Al Dubb Akbar, "le dos du grand ours".

C'est une étoile multiple ; Dubhé A a évolué en une étoile en phase de combustion d'hélium, Dubhé B, une étoile de la séquence principale, orbite à une distance de 20 UA, ainsi que Dubhé C, a une distance de 8000 UA.

 

 

23 février 2019

LA CONSTELLATION DE LA GRANDE OURSE (Ursae Majoris)

Bonjour à tous

Cela faisait bien longtemps que je n'étais pas venu vous parler des étoiles, et me revoilà. Je devais choisir une constellation pour mon retour.

Alors comme je voulais faire "simple" j'ai choisi de vous parler de La Grande Ourse. Pour nous tous, elle fait parti de nos nuits étoilées, nous avons tous cherché la grande casserole, et la petite aussi.... mais etes vous sûres de bien les retrouver.

Et moi qui pensais que se serait simple..... Ah ahahaha 

Je vais vous faire découvrir La Grande Ourse, les étoiles qui la composent Dubhe, Merak, Phecda, Megrez, Alioth, Alcor, Mizar et Alkaid et bien d'autres encore

Les nombreuses galaxies qui se cachent dans cette merveilleuse constellation, et toutes les merveilles que j'aimerais partager avec vous.

Elle fait partie des constellations les plus célèbres et les plus anciennement connues.

Pour les Égyptiens, c'était le taureau Apis ; pour les Arabes, 3 pleureuses derrière un cercueil ; pour les Indiens d'Amérique du Nord, un grizzli poursuivi par 3 chasseurs dont l'un tient une marmite et pour les Romains, sept bœufs labourant le ciel autour de la Polaire. Ce déplacement lent autour du pôle Nord céleste valut à la constellation le surnom de Helikê, " la spirale", par les Grecs. 

 

Cette constellation rend hommage à Callisto, jeune femme avec laquelle Zeus eut un fils, Arcas. Héra, folle de jalousie, transforma la femme en ourse. Des années plus tard, lors d’une partie de chasse, Arcas se retrouve devant sa mère qu'il ne reconnaît pas, prêt à la transpercer de son javelot. Afin de la sauver, Zeus, la transposa en constellation de la Grande Ourse. Par la suite, son fils vint la rejoindre sous la forme de la Petite Ourse. Offensée par le privilège accordé à sa rivale, Héra demandant à Argos, le Bouvier selon certaines versions, de veiller à ce que les ourses ne disparaissent jamais à l’horizon. (voilà pour la légende)

 

Cette photo sera modifiée pour être plus exacte.

grande ourse

 

 

1 janvier 2019

Interlude CASSIOPEE A

Cassiopée A

30 décembre 2018

Cassiopeia A ou SN 1671

Cassiopée-A

SN 1671 est la deuxième supernova la plus récente dans la Voie lactée

La supernova n'ayant pas été observée à l'époque de l'explosion, ce n'est que près de trois siècles plus tard, en 1947, que le rémanent fut découvert en radio, où le nom de Cassiopée A lui fut attribué ainsi que le nom de 3C 461. 

La raison pour laquelle l'explosion de la géante rouge en supernova n'a pas été observée à l'époque, n'est pas connue à ce jour. Il est probable que sa magnitude apparente n'ait pas dépassé 5, ce qui au vu de sa distance en ferait une supernova moins lumineuse que les étoiles ordinaires les plus brillantes. On pense que son éclat a dû être obscurci par la matière interstellaire.

Sa contrepartie optique, très faible, ne fut découverte que trois ans plus tard, en 1950, après un positionnement plus précis de la source radio.

Le rémanent est aussi catalogué sous la référence G111.7-2.1, correspondant à ses coordonnées galactiques.

Le cœur du rémanent de la supernova est fortement soupçonné d'être une étoile à neutrons, même si le signal d'un pulsar n'a pour l'heure pas encore été découvert. 

Cassiopée A est une source radio, la plus forte du ciel après le Soleil, située à une distance d'environ 11 000 années-lumière.

L'étoile à l'origine de Cassiopée A est une supergéante rouge d'au moins 8 masses solaires, dont la lumière de l’explosion est parvenue sur Terre il y a environ 300 ans. Cette supernova ne semble pas avoir été remarquée par les astronomes de l'époque, alors même qu'elle a bénéficié de conditions d'observations très favorables.

L'étude de la vitesse d'expansion des couches éjectées par la supernova permet de dater l'explosion de la géante rouge en 1667 environ, ce qui fait que l'événement est parfois aussi appelé SN 1667, parfois suivi d'un point d'interrogation (SN 1667?) pour signifier que la date n'est pas connue avec certitude.

Ici une Photo prise par le téléscope Hubble.low_full_jpg

 

 

29 décembre 2018

Le rémanent de la supernova Tycho

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La Supernova Tycho

Attention très souvent sur internet vous trouverez des photos d'un autre rémanent de Supernova qui sont dites de celui ci se sont des erreurs, les astronomes de bonne fois ont simplement confondu celui-ci avec celui dont je vous parle juste après. 

Crédit Photo : Rayons X : Nasa/CXC/SAO, infrarouge : Nasa/JPL-Caltech; Optique : MPIA, Calar Alto, O.Krause et al. 

En novembre 1572, une étoile plus brillante que Véga, Sirius et même plus brillante que Jupiter. Baptisée la Pèlerine, était aussi brillante que Vénus en quadrature; on la voyait en plein midi quand le ciel était pur.

Elle demeura visible au même point du ciel pendant 17 mois; mais à partir de janvier 1573, elle fut moins brillante; au mois d'avril, elle descendit à la seconde magnitude. Elle diminua rapidement d'éclat et disparut en mars 1574.

Elle était blanche pendant les deux premiers mois que dura son éclat maximum, puis elle devint jaune, enfin rouge et s'éteignit finalement.

Quelques astronomes crurent que c'était une comète, et la même que celle que l'on prétendait être apparue à la naissance de Jésus-Christ: elle annonçait donc son second avènement.

Tycho Brahé réfuta ces idées, et il composa à cette occasion un grand ouvrage intitulé De no stella anni 1572.

Cette nouvelle étoile apportait alors la preuve que le ciel n'était pas immuable, une révélation que les observations à venir de Galilée ne feraient que confirmer.

Depuis plus de quatre siècles les astronomes n'ont cessé de se pencher sur SN 1572, observant son rémanent dans différentes longeurs d'onde et essayant de comprendre l'origine d'un tel phénomène. Selon eux cette supenova est de type Ia, c'est-à-dire qu'elle est le résultat de l'explosion d'une naine blanche. Un tel événement déclenche de violentes réactions thermonucléaires si la masse de l'astre augmente au-delà de la limite de Chandrasekhar lorsqu'elle arrache de la matière à son compagnon au sein d'un système stellaire double. 

Voici ce que vous pouvez voir en observant ce secteur du ciel sans les telescopes des chercheurs, mais là encore il vous faudrait un materiel de pointe.

sn1572

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